Concours de Bouchon

Concours de Bouchon

Le 3ème dimanche de Juin...

C’est en 1978 que la Charlemagn’rie organise son premier grand concours de Bouchon. Ce jeu populaire, fort pratiqué jadis, rassemble amis, parents et enfants, dans une ambiance conviviale.

Depuis 2019, il se déroule le troisième dimanche de juin, à 15 heures, sur le parvis de l’église de la Préalle-bas (en face de La Charlemagn’rie).

Les inscriptions se font à partir de 14 heures, salle du Vî Tinlot. Un droit de participation de 3 € est demandé par joueur.

Tous les détails concernant l’organisation de ce concours ainsi que le formulaire d’inscription seront publiés quelques semaines avant sa date sur cette page, ci-dessous et dans notre fil d’actualité en page d’accueil.

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Règles de ce jeu d’adresse...

  • À l’aide d’une « tape » (palet), tentez de renverser un bouchon sur lequel sont posées des pièces. Une fois réussi, des points sont attribués aux tapes qui sont les plus proches des jetons et un point bonus à celui qui a renversé le bouchon.

  • Le concours se joue en deux manches : une première manche éliminatoire d’une durée de 30 minutes et une deuxième manche dite « finale » d’une durée de 45 minutes.

  • Les six premiers prix seront octroyés aux six joueurs du couloir n°1 ; les prix suivants seront distribués selon les points obtenus au total des deux manches.

  • De nombreux lots sont à gagner dont la coupe en hommage à Mathieu Hauben (ancien joueur), pour celui ou celle ayant renversé le plus de bouchons durant la partie.

  • Après l’avoir remporté 3 fois, le trophée est définitivement acquis.

Icône
Règlement complet du concours de Bouchon

Historique du jeu

Le jeu de « Bouchon » ou le jeu « d’tape » est une variante du jeu de « Palet ». Avec ses palets, le joueur vise le bouchon en s’efforçant de faire tomber l’enjeu plus près de son palet que du bouchon.

Le jeu de « Palet » est un des plus anciens du monde, peut-être le plus ancien. Il trouve sans doute son origine dans le simple jet de pierres, exercice de force auquel aucun but n’est assigné ; il s’agissait simplement de lancer une pierre le plus loin possible.

Homère atteste déjà la pratique chez les premiers Grecs.

Les Romains, à leur tour, adoptèrent ce divertissement et furent sans doute les premiers à fixer un but aux projectiles : cercle ou carré tracé sur le sol ; le gagnant était celui dont la pierre était la plus proche du but. La pierre était aplatie, ils l’appelèrent « pila », c’est-à-dire « pale ».

En France, le « Palet » fut connu sous ce nom dès le Moyen âge. Il joue un grand rôle dans les vieilles légendes bretonnes, de nombreux lacs devraient leur existence à des personnages fabuleux et merveilleusement fort qui auraient joué au « Palet ». Rabelais le cite dans la liste des jeux de Gargantua.

Le « Curling » au Canada, le « Bouchon » chez nous et « Casse-pots » (jeu qui consistait à envoyer des pièces de monnaie contre une cruche dans les auberges jusqu’à ce que la cruche soit cassée) dérivent tous du « Palet ».

Dans la région liégeoise, « li d’jeu d’tape » fut pratiqué jusque vers 1948 dans tous les quartiers populaires. Il disparut peu à peu dans les années 50 avec le développement de l’audiovisuel et la disparition des parcelles de terre battue. Cependant, on pratiquait journellement le jeu de tape sur la place de l’Yser en Outremeuse jusque vers 1960. En Bretagne, il est encore pratiqué et dans certains villages, il est aussi populaire que la « Pétanque ».

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