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Permanences sociales

Jocelyne Nyeryeri, la« dame » des permanences sociales​

Quand on pense à la Charlemagn’rie, on pense aux formations, à l’insertion, aux stages pour enfants pendant les vacances… On ne sait pas toujours qu’à côté de ces activités, existent aussi les permanences sociales.
« Et pourtant, affirme Jocelyne Nyeryeri, la responsable, c’est un secteur important, étroitement lié forcément à nos programmes de formation et d’insertion. »

Structurellement, les activités sociales de la Charlemagn’rie reposent sur deux axes :
1) les formations avec le CISP, le Centre d’Insertion Socioprofessionnelle, et ILI, l’Initiative Locale d’Intégration. Cela représente une centaine de stagiaires, dont une part importante de primo arrivants,
2) l’assistance sociale.


L’asbl occupe actuellement trois assistantes sociales.

Des permanences sociales ouvertes à tous

«Les permanences ne sont pas seulement accessibles à nos stagiaires, nous sommes au service de toutes les personnes qui ont un problème et qui souhaitent se faire aider, qu’elles soient de Herstal ou d’ailleurs. Il s’agit surtout de les accompagner dans leurs démarches administratives, la recherche d’un logement, la compréhension d’un courrier ou encore dans les contacts avec une mutuelle ou un syndicat. Il faut savoir qu’un certain nombre de ces personnes n’ont pas accès à internet, ni même au téléphone. De plus, un des principaux problèmes auxquels nos visiteurs sont confrontés est évidemment la barrière de la langue. Car nous accueillons surtout des personnes d’origine étrangère : des Italiens, des Espagnols, des Albanais, des Africains en provenance du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de RDC etc. Depuis le début de la guerre en Ukraine, nous recevons aussi beaucoup d’ Ukrainiens, essentiellement des femmes et des enfants. »

La confiance est indispensable

En fait, comme on peut l’imaginer, les problèmes à résoudre sont multiples et divers. 

« Beaucoup de visiteurs, poursuit Jocelyne Nyeryeri, surtout s’ils sont étrangers, sont désorientés, parfois totalement démunis devant les questions qui se posent. Il faut établir avec eux un climat de confiance, parfois les orienter vers une aide psychologique où un service de traduction est alors indispensable. »

Pour Jocelyne Nyeryeri , arrivée elle-même en Belgique il y a vingt ans en provenance du Burundi et depuis huit ans à la Charlemagn’rie, le travail ne manque pas. Avec ses deux collègues assistantes sociales, elle est un maillon essentiel du rôle social de la Charlemagn’rie.